Réalisateur québécois né en 1939
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La renommée de Jean Beaudin n’est plus à faire. Ses films ont conquis le public tant ici qu’à l’étranger. Il compte une dizaine de réalisations au cinéma et autant à la télévision, mais ne compte plus la panoplie de prix et distinctions qu'il s'est vu attribuer tout au long de sa carrière. Une constante se dégage de son oeuvre : son amour des personnages intenses, qui connaissent une évolution psychologique marquée.
Après des études à l'École des beaux-arts de Montréal et de Zurich, il entre à l'Office national du film (ONF) dans le studio d'animation. Peu de temps après, il se joint à l'équipe des films pédagogiques. Attiré par la fiction, il signe son premier film, Stop, en 1970.
C'est en 1977 qu'il présente sa grande œuvre J. A. Martin, Photographe et remporte le Prix du Jury au Festival international du film de Cannes, ainsi que le Prix d'excellence du Film Advisory Board de Los Angeles. La Palme d'or est également décernée à Monique Mercure pour son interprétation de Rose-Aimée. Jean Beaudin revient derrière la caméra l'année suivante pour Cordélia, un film historique basé sur un fait vécu.
Au milieu des années 80, il réalise des adaptations, dont le poétique et touchant Mario qui fut couvert de prix et Le Matou, adapté du roman culte de Yves Beauchemin qui a obtenu un succès populaire.
Pour le petit écran, le réalisateur a tourné certaines téléséries parmi les plus marquantes de la décennie 90. On pense immédiatement aux Filles de Caleb (1990) qui a remporté treize prix Gémeaux, dont celui de la meilleure réalisation. On lui doit aussi L'Or et le papier, Shehaweh (1993), Miséricorde (1995), Ces enfants d'ailleurs I (1996) et Willie (2000).
Le travail qu'il effectue avec la pièce de René-Daniel Dubois, Being at home with Claude en 1992 marque un jalon important dans la façon de transporter le théâtre au cinéma. Le film est aussi présenté en sélection officielle à Cannes. La force du personnage principal joué par Roy Dupuis saisit d'une manière singulièrement profonde l'imaginaire des amateurs de cinéma et inscrit Jean Beaudin au rang des maîtres du thriller psychologique. Il tourne ensuite Souvenirs intimes (1998), où Pascale Bussières et James Hyndman se donnent la réplique. Le film remporte le Prix du public du meilleur film canadien au Festival des films du monde de Montréal. Puis, il réalise Le Collectionneur (2001), librement inspiré du roman de Chrystine Brouillet et mettant en vedette Luc Picard en tueur en série.
Avec Nouvelle France (2004), il se lance un nouveau défi en étant à la barre de la plus grosse réalisation de sa carrière. La méga-coproduction (Melenny Productions, Davis Film, UKFS et Christal Films) constitue une fresque historique où on peut voir évoluer les David La Haye, Noémie Godin-Vigneault, Gérard Depardieu, Vincent Perez et Tim Roth dans un même récit épique et touchant.
Jean Beaudin renoue avec le thriller psychologique avec Sans elle, son dixième long métrage, un film inspiré qui nous fait voyager dans les rives maritimes du Québec et dans les profondeurs houleuses de la filiation.
Source : www.radio-canada.ca
Voyez les films suivants de Jean Beaudin, disponibles au Superclub Vidéodan.
Sans elle 2006
Nouvelle France 2004
Le Collectionneur 2002
Willie 2000
Being at home with Claude 1993
Les filles de Caleb 1990
Matou (Le) 1985
J.A. Martin photographe 1997
27 décembre, 2006
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