31 mai, 2007

Sandrine Bonnaire

Actrice française née le 31 Mai 1967 à Gannat en Auvergne.
Sa fiche sur Wikipédia

Septième d'une famille de dix enfants, Sandrine Bonnaire débute en 1982 comme figurante dans La Boum 2 et Les Sous-doués en vacances. Alors qu'elle accompagne sa soeur à un casting, elle est choisie par Maurice Pialat pour un projet qui n'aboutira pas, Les Meurtrières. Mais le cinéaste en fait l'héroïne du film auquel il songe depuis dix ans, À nos amours. Par l'intensité qui se dégage de son jeu spontané, Sandrine Bonnaire fait, à 16 ans, une irruption spectaculaire dans le cinéma français, saluée par un César du Meilleur jeune espoir en 1984.

La comédienne entretiendra avec Pialat des rapports passionnels, refusant le rôle principal de Police, dans lequel elle apparaît néanmoins, puis incarnant en 1987 Mouchette dans Sous le soleil de Satan, le film dont elle se dit le plus fière. La jeune actrice trouve d'autres rôles très forts auprès de cinéastes exigeants : Captive du désert pour Depardon, clocharde dans Sans toit ni loi de Varda - composition qui lui vaut un César de la Meilleure actrice -, Jeanne d'Arc chez Rivette (qu'elle retrouvera quatre ans plus tard dans Secret défense), elle tourne également avec Sautet (Quelques jours avec moi), Doillon, Techiné et Patrice Leconte .

Le Prix d'interprétation qu'elle reçoit à Venise en 1995 pour sa stupéfiante composition de domestique analphabète dans La Cérémonie de Chabrol (avec qui elle tournera aussi Au coeur du mensonge) est un nouveau témoignage de reconnaissance de la profession, mais Sandrine Bonnaire est toujours perçue par le grand public comme une égérie du cinéma d'auteur. Elle s'oriente donc à la fin des années 90 vers un cinéma plus accessible, avec la fresque Est-Ouest (1999), le mélo C'est la vie et Mademoiselle, la pétillante comédie de Philippe Lioret (qu'elle retrouvera sur L'Équipier) qui permet aux spectateurs de découvrir son lumineux sourire. A la même période, son personnage de chirurgien dans la série à succès Une femme en blanc conforte sa popularité.

Star en tandem avec Fabrice Luchini (Confidences trop intimes, 2004), Vincent Lindon (Je crois que je l'aime, 2006) ou Catherine Frot (L'Empreinte de l'ange, 2008), elle continue pourtant de tourner dans des oeuvres moins évidentes (Un coeur simple d'après Flaubert). En 2007, la comédienne crée la surprise en passant derrière la caméra avec Elle s'appelle Sabine, un documentaire consacré à sa soeur autiste, chaleureusement accueilli lors de sa présentation à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.

Source : www.allocine.fr

Voyez Sandrine Bonnaire dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.

Joueuse 2009
Empreinte de l'ange (L') 2008
Je crois que je l'aime 2006
Cou de la girafe (Le) 2004
Confidences trop intimes 2004
Équipier (L') 2004
C'est la vie 2001
Mademoiselle 2001
Est-Ouest 1999
Monsieur Hire 1989
Les Sous-doués en vacances 1982

24 mai, 2007

Jean-Pierre Bacri

Acteur et scénariste français, né le 24 Mai 1951 à Castiglione en Algérie
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Enfant, Jean-Pierre Bacri découvre le Septième Art grâce à son père, guichetier d'un cinéma le week-end. Il quitte l'Algérie et émigre avec ses parents à Cannes en 1962. Là, il poursuit ses études au lycée Carnot dans le but de devenir professeur de latin et de français. En 1976, il monte à Paris et abandonne l'idée d'enseigner pour travailler dans la publicité. Il suit également une formation de comédien au cours Simon, mais préfère d'abord s'intéresser à l'écriture. Il écrit sa première pièce, Tout simplement, en 1977, puis Le Timbre (1978) et reçoit le Prix de la fondation de la vocation en 1979 pour Le Doux visage de l'amour.
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En 1979, Jean-Pierre Bacri obtient son premier rôle au cinéma, celui d'un anesthésiste dans Le Toubib, mais c'est sa prestation de proxénète dans Le Grand Pardon (1981) qui le rend familier aux yeux du grand public. Il multiplie ensuite les seconds rôles, apparaissant aux côtés de Lino Ventura dans La Septième cible (1983) ou de Christophe Lambert dans Subway (1985). Ce film de Luc Besson lui permet d'obtenir en 1986 une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle. Dès lors, il se retrouve en tête d'affiche du thriller Mort un dimanche de pluie (1986), du drame L'Été en pente douce (1987) et des comédies Les Saisons du plaisir (1988), Mes meilleurs copains (1989) et La Baule-les-Pins (1990).
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Durant les années 90, Jean-Pierre Bacri acquiert une certaine popularité et s'impose véritablement sur le devant de la scène cinématographique grâce aux personnages qu'il compose : souvent bougons, râleurs, mais sympathiques. En 1993, il se lance à nouveau dans l'écriture de scénarii avec sa compagne Agnès Jaoui et crée Cuisine et dépendances. La pièce et son adaptation cinématographique sont un succès. Leur fructueuse collaboration se poursuit avec Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson, Le Goût des autres, films pour lesquels le couple Jaoui-Bacri remporte respectivement les César 1994, 1997, 1998 et 2001 du meilleur scénario, et Comme une image, Prix du scénario à Cannes en 2004. Hormis Smoking/No Smoking, ces longs métrages ont également été interprétés par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri.
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S'illustrant dans les comédies romantiques Une femme de ménage (2002) et Les Sentiments (2003), ce dernier aime s'entourer de fidèles : Alain Chabat à qui il donne la réplique dans La Cité de la peur (1994), Didier (1997) et pour qui il prête sa voix dans Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002) ; Nicole Garcia qui le dirige dans Place Vendôme (1998) et Selon Charlie (2006) ; et Sam Karmann dans Kennedy et moi (1999).
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Source : www.allocine.fr
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Voyez Jean-Pierre Bacri dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.
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Didier 1996

22 mai, 2007

Guy Marchand

Acteur et chanteur français, né le 22 Mai 1937 à Paris (France).
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Issu d'un mileu modeste, Guy Marchand se tourne très vite vers la musique en apprenant en autodidacte la clarinette. Il devient compositeur puis décide d'interpréter sa chanson La Passionata, qui est un grand succès en 1965.
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Neuf ans après avoir joué dans... Le Jour le plus long (ses scènes furent coupées au montage final), il fait ses véritables débuts au cinéma en 1971 dans le Boulevard du rhum. Il enchaîne avec Une belle fille comme moi de François Truffaut (1972) mais c'est l'énorme succès de Cousin, cousine, de Jean-Charles Tacchella, qui le rend célèbre et lui vaut l'étiquette de "latin lover". Il réussit cependant à casser cette image en multipliant d'abord les personnages d'hommes ordinaires, policier sans histoire dans Tendre poulet (1977) ou publicitaire trompé par sa femme dans Loulou (1980).
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En 1981, le comédien s'illustre dans Nestor Burma, détective de choc, accompagnant le détective privé incarné par Michel Serrault. Joli signe du destin : il se glissera, près de dix ans plus tard et sur petit écran, dans le costume du personnage. Dans les années 80, Guy Marchand se délecte de seconds rôles de salauds. Il est tour à tour un militaire raciste dans Coup de torchon (1981), un inspecteur violent dans Garde à vue (1981), qui lui vaut le César du Meilleur second rôle, un criminel dans Mortelle randonnée (1983), un voleur dans Conseil de famille (1986), un garagiste âpre au gain dans L'été en pente douce (1987) ou encore un flic véreux dans Ripoux contre ripoux (1989).
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Guy Marchand se fait beaucoup plus rare au cinéma à partir des années 90, durant lesquelles il se consacre à nouveau à la musique et à la télévision. Sur petit écran, il se distingue notamment en incarnant le détective privé Nestor Burma dans la série du même nom. En 2006, il revient vers le cinéma avec le Dans Paris de Christophe Honoré. Un an plus tard, il est à l'affiche du drame Après lui, de Gaël Morel.
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Voyez Guy Marchand dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.
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La boîte 2001
Ripoux contre ripoux 1990
Été en pente douce (L') 1987
Attention les yeux 1976

10 mai, 2007

Jean Becker

Réalisateur français né le 10 Mai 1938 à Paris.
Sa fiche sur Wikipédia
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Jean Becker commence sa carrière comme assistant réalisateur pour son père Jacques Becker, mais il collabore aussi avec Julien Duvivier et Henri Verneuil. Il a signé quelques films policiers avec Jean-Paul Belmondo en vedette qui ont été de grands succès, comme Un nommé La Rocca (1961), Échappement libre (1964), et Tendre voyou (1966). On retrouve dans sa première oeuvre les qualités de pudeur et d'élégance de son père. Rappelons qu'il tourna de nombreux plans dans Le Trou. Tendre Voyou confirmait une filiation qui n'était pas seulement naturelle mais esthétique.

Pas de caviar pour tante Olga est une incursion inattendue mais sympathique dans un comique farfelu. L'Été meurtrier le remit au premier plan, après un long silence de près de 20 ans. Depuis Élisa, bien reçu par le public et les critiques, Jean Becker tourne régulièrement et souvent avec les mêmes acteurs, qui sont aussi de véritables amis comme Jacques Villeret et André Dussollier. Il réalise notamment Les Enfants du marais, film teinté de nostalgie, qui magnifie les petits moments de bonheur du quotidien, Un crime au paradis, sorte de satyre sur les relations d'un couple qui ne s'aime plus, et enfin Effroyables jardins, comédie dramatique, qui retrace l'horreur de la guerre.
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Source : www.allocine.fr

Voyez les films de Jean Becker, disponibles au Superclub Vidéodan.

Deux jours à tuer 2008
Dialogue avec mon jardinier 2007
Effroyables jardins 2003
Un crime au paradis 2000
Les Enfants du marais 1999
Élisa 1995

Emmanuelle Devos

Actrice française née le 10 Mai 1964 à Paris.

Fille de comédiens, Emmanuelle Devos quitte le lycée en classe de première pour se consacrer au théâtre. Elève au cours Florent, elle y a pour professeur Francis Huster, qui lui offrira sa première apparition à l'écran dans On a volé Charlie Spencer ! en 1986. Proche de la jeune génération de cinéastes issus de la Fémis, elle tourne dans les premières oeuvres de deux de ses plus brillants représentants : Noémie Lvovsky (le court Dis-moi oui, dis-moi non en 1989) et Arnaud Desplechin (le moyen-métrage La Vie des morts en 1990).

Aux côtés d'Emmanuel Salinger ou Marianne Denicourt, Emmanuelle Devos devient une des figures familières de l'univers de Desplechin : à l'intérieur du choral Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), ses émouvants monologues lui valent une nomination au César du Meilleur espoir féminin en 1997. Cérébrale et charnelle à la fois, l'actrice tient des seconds rôles dans les films de plusieurs jeunes auteurs tels que Noémie Lvovsky dans Oublie-moi ou Sophie Fillières dans Aïe, et fait quelques incursions dans un cinéma plus grand public avec Le Déménagement et Peut-être.

Emmanuelle Devos connaît la consécration en 2001 avec Sur mes lèvres, le thriller de Jacques Audiard. Sa composition de secrétaire sourde et complexée lui vaut le César de la Meilleure actrice. Elle enchaîne avec L'Adversaire, d'après Emmanuel Carrère, dans lequel elle campe la maîtresse de Daniel Auteuil, son partenaire dans l'ambitieux western médiéval Rencontre avec le dragon. Si Bienvenue en Suisse lui permet de révéler son talent comique, Devos reste fidèle aux auteurs, à commencer par son mentor Arnaud Desplechin qui la choisit pour être l'héroïne du romanesque Rois et reine en 2004. Retrouvant également Jacques Audiard, pour une participation dans De battre mon coeur s'est arrêté, elle replonge dans l'univers trouble d'Emmanuel Carrère à l'occasion de La Moustache (2005) et dans celui, plein de fantaisie, de Sophie Fillières avec Gentille.

Source : www.allocine.fr

Voyez Emmanuelle Devos dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.

Complices 2010
Herbes folles (Les) 2009
À l'origine 2008
Ceux qui restent 2007
J'attends quelqu'un 2007
De battre mon coeur s'est arrêté 2005
Gentille 2005
Rois et reine 2004
Adversaire (L') 2002
Sur mes lèvres 2001
Aïe 2000
Déménagement (Le) 1996

06 mai, 2007

Christian Clavier

Acteur français, né le 6 mai 1952 à Paris.
Sa fiche sur Wikipédia
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Frère du réalisateur Stéphane Clavier, Christian Clavier étudie au lycée Pasteur de Neuilly en compagnie de Michel Blanc, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte. Il passe brillamment son baccalauréat et poursuit des études de sciences politiques pendant deux ans. En compagnie de ses amis de lycée, il monte la troupe du Splendid également composée de Josiane Balasko et Marie-Anne Chazel, qui sera sa femme à la ville. Christian Clavier devient ainsi auteur, metteur en scène et interprète de Je vais craquer, Ma tête est malade et, en 1978, Amours, coquillages et crustacés qui sera adapté au cinéma par Patrice Leconte sous le titre Les Bronzés.
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En 1975, il fait ses débuts au cinéma en compagnie de Michel Blanc dans Que la fête commence de Bertrand Tavernier, puis dans F. comme Fairbanks de Maurice Dugowson. C'est Pierre Lary qui lui propose un premier véritable rôle dans Le Diable dans la boîte (1977) aux côtés de Jean Rochefort et Michael Lonsdale. Après l'aventure des Bronzés et des Bronzés font du ski (1979), il tourne à deux reprises sous la direction de François Leterrier, jouant les "bobos" parisiens dans les comédies à succès Je vais craquer (1980) et Les Babas cool (1981). Puis il retrouve le café-théâtre pour la pièce culte Le Père Noël est une ordure, adaptée au cinéma par Jean-Marie Poiré. Le succès ne le quitte plus.
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Devenus inséparables, Christian Clavier et le cinéaste poursuivent leur collaboration avec Papy fait de la résistance (1983), Twist again à Moscou (1986) et Mes meilleurs copains (1988), l'histoire de retrouvailles d'amis de lycée sur un mode nostalgique et chaleureux. Dans les années 90, le duo enchaîne d'autres succès publics : Opération corned-beef (1991), où Christian Clavier donne pour la première fois la réplique à Jean Reno, Les Visiteurs (1993) et sa suite Les Couloirs du temps, les visiteurs 2 (1998) ainsi que Les Anges gardiens (1995). Avec le triomphe historique au box-office des Visiteurs, Christian Clavier assoit son statut d'acteur comique numéro un et reprend le flambeau de Louis De Funès, dont il se réclame fréquemment. Mais la filiation est encore plus nette avec La Soif de l'or (1993) de Gérard Oury, le cinéaste qui a fait la gloire de De Funès. Dans un rôle de grippe-sou, Christian Clavier marche sur les traces de son aîné.
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En 1999, un nouveau défi s'offre à lui : incarner Astérix le gaulois, aux côtés de Gérard Depardieu, et sous la direction de Claude Zidi. Pour Astérix et Obélix contre César, le public est une fois de plus au rendez-vous, mais pas les critiques qui déplorent ses choix d'acteur. Après l'échec des Visiteurs en Amérique (2001) et la réussite d'Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002) d'Alain Chabat, Christian Clavier tend à s'éloigner des personnages hystériques qui ont fait son succès pour prêter ses traits à l'empereur Napoléon (2002) dans un téléfilm d'Yves Simoneau.
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Sorti grandi de cette expérience, l'acteur revient à ses premières amours, la comédie, se laissant diriger par son frère Stéphane pour les besoins de Lovely Rita Sainte Patronne des cas désespérés (2003), et donnant la réplique à l'une de ses idoles, Michel Serrault, dans Albert est méchant (2004). Plus actif que jamais, il écrit et interprète, aux côtés de son complice Jean Reno, l'adaptation cinématographique de la bande dessinée L'Enquête corse. C'est sur le tournage de ce film qu'il fait la connaissance de Caterina Murino, une actrice italienne à qui il propose de jouer aux côtés de l'équipe du Splendid réunie au grand complet dans Les Bronzés 3 amis pour la vie (2006).
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Source : www.allocine.fr
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Voyez Christian Clavier dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.
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Auberge rouge (L') 2007
Prix à payer (Le) 2007
Les Bronzés 3 amis pour la vie 2006
L'Enquête corse 2004
Astérix et Obélix : mission Cléopâtre 2002
Visiteurs en Amérique (Les) 2001
Astérix et Obélix contre César 1999
Visiteurs 2, Les Couloirs du temps (Les) 1998
Visiteurs (Les) 1993
L'Opération Corned-Beef 1991
Les Cigognes n'en font qu'à leur tête 1989
Le Père Noël est une ordure 1982
Père Noël est une ordure (Le) - La pièce de théâtre 1979
Les Bronzés 1978