Actrice française née le 31 Mai 1967 à Gannat en Auvergne.
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Septième d'une famille de dix enfants, Sandrine Bonnaire débute en 1982 comme figurante dans La Boum 2 et Les Sous-doués en vacances. Alors qu'elle accompagne sa soeur à un casting, elle est choisie par Maurice Pialat pour un projet qui n'aboutira pas, Les Meurtrières. Mais le cinéaste en fait l'héroïne du film auquel il songe depuis dix ans, À nos amours. Par l'intensité qui se dégage de son jeu spontané, Sandrine Bonnaire fait, à 16 ans, une irruption spectaculaire dans le cinéma français, saluée par un César du Meilleur jeune espoir en 1984.
La comédienne entretiendra avec Pialat des rapports passionnels, refusant le rôle principal de Police, dans lequel elle apparaît néanmoins, puis incarnant en 1987 Mouchette dans Sous le soleil de Satan, le film dont elle se dit le plus fière. La jeune actrice trouve d'autres rôles très forts auprès de cinéastes exigeants : Captive du désert pour Depardon, clocharde dans Sans toit ni loi de Varda - composition qui lui vaut un César de la Meilleure actrice -, Jeanne d'Arc chez Rivette (qu'elle retrouvera quatre ans plus tard dans Secret défense), elle tourne également avec Sautet (Quelques jours avec moi), Doillon, Techiné et Patrice Leconte .
Le Prix d'interprétation qu'elle reçoit à Venise en 1995 pour sa stupéfiante composition de domestique analphabète dans La Cérémonie de Chabrol (avec qui elle tournera aussi Au coeur du mensonge) est un nouveau témoignage de reconnaissance de la profession, mais Sandrine Bonnaire est toujours perçue par le grand public comme une égérie du cinéma d'auteur. Elle s'oriente donc à la fin des années 90 vers un cinéma plus accessible, avec la fresque Est-Ouest (1999), le mélo C'est la vie et Mademoiselle, la pétillante comédie de Philippe Lioret (qu'elle retrouvera sur L'Équipier) qui permet aux spectateurs de découvrir son lumineux sourire. A la même période, son personnage de chirurgien dans la série à succès Une femme en blanc conforte sa popularité.
Star en tandem avec Fabrice Luchini (Confidences trop intimes, 2004), Vincent Lindon (Je crois que je l'aime, 2006) ou Catherine Frot (L'Empreinte de l'ange, 2008), elle continue pourtant de tourner dans des oeuvres moins évidentes (Un coeur simple d'après Flaubert). En 2007, la comédienne crée la surprise en passant derrière la caméra avec Elle s'appelle Sabine, un documentaire consacré à sa soeur autiste, chaleureusement accueilli lors de sa présentation à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
Source : www.allocine.fr
Voyez Sandrine Bonnaire dans les films suivants, disponibles au Superclub Vidéodan.
Joueuse 2009
Empreinte de l'ange (L') 2008
Je crois que je l'aime 2006
Cou de la girafe (Le) 2004
Confidences trop intimes 2004
Équipier (L') 2004
C'est la vie 2001
Mademoiselle 2001
Est-Ouest 1999
Monsieur Hire 1989
Les Sous-doués en vacances 1982
31 mai, 2007
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